homélies et billets

  • accueil
  • homélies
  • questions
  • récent
  • plus
 
 
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil
  3. homélies
  4. messes dominicales

Un coeur tout d’un bloc

messe d’action de grâce à Louvain-la-Neuve. 22e dimanche B

Aujourd’hui Jésus reproche aux pharisiens d’avoir annulé la Parole de Dieu pour la remplacer par leurs propres manières de faire, et d’avoir décrété que c’est ce que Dieu aimait. Ils sont gonflés, les pharisiens ! Comment avaient-ils pu penser qu’ils pourraient amadouer Dieu par quelques petits rites en oubliant l’essentiel de ce que Dieu demandait  : la justice, l’amour et la vérité ? Cela semble hallucinant, mais nous découvrons là un danger pour tout être humain : avoir un cœur à plusieurs étages, ou un visage double ; essayer de paraître d’une certaine façon devant les autres et devant Dieu, et entretenir en soi des pensées et des projets tout autres. Je ne parle pas des tentations, comme lorsque nous essayons d’être poli avec quelqu’un qui nous gonfle et que nous sommes tentés de l’envoyer promener… Ce n’est pas cela l’hypocrisie, mais bien cet art de nous mentir à nous-mêmes et de nous cacher ce que nous cherchons vraiment.

Lire la suite...

Marie dans la vie du disciple

homélie de l’Assomption 2012

{joomplu:168}Je voudrais m’attarder d’abord avec vous sur cette pratique des catholiques qui consiste à invoquer les saints. Elle est devenue plus marginale, elle est parfois suspecte, et pourtant elle est très belle. Le chemin de la foi est un chemin difficile. Il doit progresser au milieu de nombreux obstacles : toutes nos réticences intérieures, nos inconstances, nos refus ; sans compter toutes les menaces pour la foi qui proviennent du monde dans lequel nous évoluons. Le chemin de la foi est difficile et nous avons besoin d’amis pour le parcourir. Il y a souvent les amis croyants, mais plus sûrement encore les saints sont nos amis. Ils ont remporté beaucoup de médailles aux jeux olympiques de la foi et ils voudraient que nous puissions faire de même. Alors ils se proposent d’être nos entraîneurs sur le chemin de la foi. Nous ne devrions pas les invoquer comme des substituts du Christ ou du Père ou de l’Esprit, mais comme des amis nécessaires dans notre vie de disciple.

Lire la suite...

Les voies du Seigneur

J’ai envie de vous partager comment je vis la nouvelle de mon départ, car je voudrais vous communiquer une part de ma confiance pour l’avenir.

À vrai dire cela fait pratiquement 5 ans que je m’apprête à vous parler ainsi, puisqu’un prêtre, lorsqu’il est dans une paroisse depuis 7 ou 8 ans, sait bien que chaque année qui vient en plus est un cadeau inattendu. Alors j’ai bénéficié de bien des cadeaux, et je suis très reconnaissant à mon évêque de m’avoir laissé longtemps avec vous. Nous fêtons saint Jean-Baptiste. Une des phrases de lui que j’aime beaucoup est au sujet de Jésus  : « il faut qu’il croisse et que je diminue » (Jn 3,29-30). Tout prêtre est une sorte de Jean-Baptiste, ami de l’Époux qui est Jésus ; il conduit à Jésus, il dit  : « voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Il le fait avec tout son être, et c’est le sens de ce très beau célibat sacerdotal que de permettre au prêtre de montrer Jésus avec tout son être. Mais vient le moment où il doit diminuer, pour que croisse encore l’attachement à Jésus seul qu’il a voulu susciter. C’est pourquoi il part accomplir sa mission ailleurs. Et depuis saint Paul ces départs sont douloureux ; c’est une constante de la vie de l’Église. Car notre vie est orientée vers la vie éternelle, où nous aurons tout le temps d’être ensemble.

Lire la suite...

Connaître Dieu, le vivre, le donner

Homélie de la Sainte Trinité

{joomplu:142}Nous, l’Église du Christ, nous avons une expertise bien particulière : nous pouvons connaître Dieu. Je ne dis pas que d’autres ne peuvent pas le connaître, mais à nous il est dit, dans l’héritage du peuple hébreu : « Est-il un peuple qui ait entendu comme toi la voix de Dieu et soit resté en vie ? » (Dt 4,32)

Que peut-on connaître ? Cette question a habité les philosophes depuis qu’il y en a. Et il y a eu toute une diversité d’opinions. Sur quoi pouvons-nous avoir une connaissance certaine ? Au long de l’histoire le champ de la connaissance jugée pertinente s’est considérablement restreint. À notre époque nous avons presque tous tendance à croire que la connaissance utile se limite à la connaissance scientifique et technique : la connaissance qui nous explique le fonctionnement des processus physiques et biologiques et qui nous permet d’en tirer parti par la technologie et la médecine. Il y a quelques dissidents philosophes, ou dans le domaine des médecines parallèles… et il y a nous ! Nous qui dans le cœur de l’Église recevons cet encouragement : nous pouvons connaître Dieu, savoir qui il est, sa façon de nous regarder, ce qu’il a voulu en concevant le monde, ce qu’il demande à chacun. Nous pouvons connaître Dieu, mais d’une manière si différente que nous connaîtrions un objet technologique. Car si nous cherchons à connaître Dieu ce n’est pas pour savoir ce que nous pourrions en tirer ! C’est pour apprendre comment il nous aime, et comment l’aimer.

Lire la suite...

en direct du monde nouveau

homélie du 3e dimanche de Pâques

La résurrection du Christ d’entre les morts est parfois présentée comme une expérience subjective des disciples, un événement qui se passait dans leur cœur mais pas dans le fil historique du monde. À l’appui de cette théorie on peut invoquer le phénomène étrange de la discordance des récits des apparitions de Jésus à ses disciples. Les récits ne racontent pas les mêmes événements. Et pourtant ils concordent sur plusieurs points fondamentaux : le Jésus ressuscité est vraiment le Jésus crucifié, bien qu’en même temps tous peinent à le reconnaître. On peut le toucher et en même temps on ne le touche pas. Chaque fois les disciples sont réticents à admettre la présence réelle de Jésus.

Lire la suite...

Une vie nouvelle

homélie du jour de Pâques

{joomplu:1}Aujourd’hui je dirai un mot sur chacune des lectures. Dans les Actes des Apôtres nous constatons ce curieux rapprochement entre « juger » et “donner le pardon”. Pierre peut à la fois dire de Jésus que « Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts » et que « tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés » (Ac 10,42-43). Juger et pardonner sont deux notions qui dans la culture contemporaine s’opposent, mais qui communiquent l’une avec l’autre dans la Bible. Ce n’est pas « ou bien Dieu me juge ou bien il me pardonne » mais plutôt qu’il me pardonne parce qu’il peut me juger, parce qu’il discerne en moi ce qui doit être pardonné — et que je l’accepte aussi. Dans la Bible le jugement n’exclut pas, il ne condamne pas mais il est destiné à justifier, c’est-à-dire à purifier. Le jugement est comme une disqualification du mal, qui ouvre celui qui l’accepte à un avenir.

Cette acceptation, c’est la foi dont parle Pierre. C’est la foi qui fait passer du jugement au pardon, parce que la foi est accueil du Christ qui seul peut purifier nos êtres. Que le Seigneur nous aide à comprendre à quelle profondeur il désire nous restaurer !

Lire la suite...

Vivre la souffrance de la maladie

messe du lundi saint — Onction des malades

La personne qui souffre voit rapidement monter une question en elle, toujours la même : pourquoi ? Spontanément elle l’adresse à Dieu, qui semble être le plus à même d’expliquer l’inexplicable. Par ailleurs, Jésus a toujours refusé de donner des explications à la souffrance1. Il a guéri les malades qu’il rencontrait, dans de vrais miracles qui soutenaient son enseignement, son annonce de l’amour du Père et de la venue du Royaume. C’est à cause de ces miracles manifestes que tous couraient à lui bien plus qu’à un autre thaumaturge, au point « que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville » (Mc 1,45 ; Mt 9,35 ; Mt 14,35). Et aux pharisiens qui ne voulaient pas croire sa parole il pouvait dire  : « quand bien même vous ne me croiriez pas, croyez en ces œuvres, afin que vous connaissiez et que vous sachiez bien que le Père est en moi comme je suis dans le Père. » (Jn 10,38)

Lire la suite...

La reconnaissance fait goûter l’amour

homélie du Vendredi Saint

Au début de cette année j’étais très désolé au sujet de l’état de l’Église. À l’intérieur il y avait tous ces contre-témoignage de chrétiens, ces péchés terribles de la part de quelques prêtres, et aussi une érosion du sens de Dieu à laquelle nous sommes tous exposés. À l’extérieur il y avait cette hostilité envers l’Église, très dure bien qu’elle dise rarement son nom. J’étais fatigué de voir la plupart des interventions de l’Église tournées en ridicule, ses positions incomprises ou refusées a priori, alors qu’elle veut apporter au monde un sens de l’homme vraiment nécessaire et utile. Et puis je pensais à l’effondrement du nombre de prêtres, à la tâche surhumaine qui nous attend et en même temps à la fausseté des remèdes bateau qu’on nous propose souvent pour y remédier et que d’autres Églises ont essayé depuis longtemps sans que cela les préserve de la crise.

Et je me disais: avec quelles forces l’Église peut-elle annoncer le Royaume? Comment peut-elle remplir sa mission en faveur des hommes? Qu’est-ce qui est en train de se passer?

Lire la suite...

Venir à la rencontre du Sauveur

homélie du 4ème dimanche de carême

{joomplu:154}Parfois on se reproche de revenir à Dieu quand ça va mal alors qu’on l’avait laissé de côté dans les beaux jours. Mais il ne faut pas s’empêcher pour cela de venir prier, de venir demander. Dieu sait bien que notre cœur est ainsi blessé par un aveuglement ou une mauvaise volonté. Il le sait, il le voit depuis des milliers d’années, il en a souffert avec son peuple (voir la première lecture, 2Ch 36). Et il ne s’amuse pas à faire des reproches. Il dit simplement : viens et moi je te purifierai. (Is 1,18 : Venez donc et discutons, dit le Seigneur. Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.)

C’est comme sauveur que Dieu vient. Et nous commençons à apprécier cela lorsque nous traversons l’épreuve. Épreuve de la vie, ou épreuve due à nos péchés, ou les deux à la fois …

Lire la suite...

Le drame du cœur du Père

homélie du deuxième dimanche de carême 2012

{joomplu:161}L’histoire du sacrifice d’Isaac (Gn 22, 1-18) est quelque chose qui surprend beaucoup les hommes et les femmes modernes que nous sommes. Le fond de cette histoire est qu’Abraham continue de craindre Dieu tout au long de sa vie, même comblé de biens. Craindre Dieu ce n’est pas avoir peur de lui, craindre Dieu c’est le considérer comme ce qu’il est, c’est-à-dire Dieu, c’est-à-dire le centre de notre vie. Assez souvent nous faisons de bien d’autres choses le centre de notre vie. Je ne parle même pas des futilités, lorsque nous pensons à acheter un téléviseur super large, le dernier Iphone, etc., non, je parle même des choses légitimes dont nous serions tentés de faire le centre de notre vie : fonder une famille, avoir des enfants, avoir une maison, une bonne santé, etc. Naturellement nous aurons tendance à faire de ces choses très belles et très légitimes le centre de notre vie. L’histoire d’Abraham nous rappelle que le centre de la vie c’est Dieu. Cela nous surprend car Dieu est tellement impalpable. Mais nous avons ce témoignage à rendre — à nous-mêmes et au milieu de notre monde — que le centre de la vie c’est bien sûr en partie toutes les belles choses que j’ai énumérées mais plus fort encore, c’est celui qu’on ne voit pas, qui est l’auteur de tout, c’est Dieu. Et cela vaut la peine de s’attacher à lui. Avoir le cœur uni à Dieu, c’est plus important que tout, même qu’avoir des enfants. Voilà ce que l’histoire du père des croyants vient nous rappeler, et ainsi nous découvrons ce grand bonheur accessible vraiment à tous. Oui, le bonheur d’Abraham est pour tous.

Lire la suite...

toutes les tentations ne sont pas du diable

homélie du premier dimanche de carême

{joomplu:82}L’histoire du déluge (Gn 9, 8-15) est surtout intéressante pour la conclusion que Dieu en tire : « Oui, j’établis mon alliance avec vous, aucun être vivant ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre ». Quand on se pose des questions sur l’historicité de ce déluge, je pense que l’on s’empêtre vite dans des choses qui ne sont pas essentielles. Au fond, cette histoire a été écrite moins pour dire ce qui s’est passé que pour dire que cela ne se passera plus.

Lorsque Dieu dit après le Déluge : « Plus jamais je ne détruirai les injustes sur la terre » il faut bien reconnaître que cela nous embête. Qui de nous, à un moment donné dans sa vie, aux prises avec l’injustice, avec les arrogances, n’a pas rêvé que Dieu vienne et élimine l’injuste et l’arrogant de la surface de la terre : “Seigneur fais-moi justice, mets au pas mes ennemis et fais-les mourir s’il le faut !” Remarquez, Dieu n’a fait mourir ni Hitler ni Staline ni d’autres tyrans modernes. Dieu a dit : « Plus jamais je ne le ferai » et nous sommes invités à entrer dans sa conception de l’alliance. Dieu veut faire alliance avec tous les hommes, il veut tendre l’arc-en-ciel à tous les hommes, si-bien que je suis invité à aimer chacun comme Dieu l’aime, avec la même espérance que Dieu pose sur lui, même s’il nous semble tellement pourri parfois. Espérer, espérer pour tous !

Lire la suite...

  1. le bonheur de se convertir
  2. Chercher Dieu n'est pas facultatif

Page 35 sur 39

  • 30
  • 31
  • 32
  • 33
  • 34
  • 35
  • 36
  • 37
  • 38
  • 39

navigation

  • accueil
  • homélies
  • questions
  • contributions
  • l’auteur
  • contact
  • photos

pechemiraculeuse-flou_petit

recherche

Ressources

  • éthique
  • textes
  • dons de l’Esprit
  • Veillée pascale
  • Partitions
  • Pie XII
  • Benoît XVI
  • liens
  • linux

connexion

  • Mot de passe perdu ?
  • Identifiant perdu ?
  • Créer un compte

récemment

  • L’Église catholique, héritière des promesses du Christ
  • Le Christ est là, il agit
  • L’Esprit Saint fait vivre notre cœur
  • La vie libérée
  • L’Esprit réalise la paix
  • La merveille de notre cœur
  • Une Église audacieuse qui avance dans l’unité
  • Les débuts de l’Église
  • La vie nouvelle
  • Ne différons pas notre conversion !
  • Désirer le cœur merveilleux du Christ
  • vie chrétienne et développement personnel
  • Le réveil de nos cœurs
  • Choisir des guides
  • Le bonheur, oui mais lequel ?
  • Bouleversé comme Simon-Pierre
  • Jésus, notre merveilleuse lumière
  • Héritiers de la foi
  • Cesse de ne boire que de l’eau !
  • La nouveauté chrétienne
  • Le vrai amour de Dieu
  • Je suis né de Dieu
  • Vivre de l’incroyable nuit de Noël
  • l’espérance pour un monde qui se perd
  • Ceux qui prient Marie…
  • Évite le mal, fais ce qui est bien!
  • Dieu est là, nous ne sommes pas abandonnés
  • L’avenir de l’Église
  • Ce que Dieu voit et qui change le monde
  • une Église témoin de l’amour de Dieu pour l’humanité
  • Nous prions pour les défunts
  • Créés pour le bonheur
  • Je place mon bonheur entre tes mains
  • Jésus et le pape en avion
  • Le christianisme, religion des sauvés
  • Amis de Dieu en toute circonstance
  • Honorer Dieu par le cœur
  • Marie, la femme de la victoire
  • Le pain du ciel, le pain de la vie
  • L’Église et la confiance en Jésus Christ
  • Prier pour une Église qui donne Dieu
  • Notre vie, renouvelée
  • Qui nous fera voir le bonheur ?
  • La théologie du corps, éléments
  • Nous sommes faits pour la paix
  • Le pouvoir de donner sa vie
  • La foi agrandit notre vie
  • le message de l'Église aux personnes qui ont une tendance homosexuelle
  • La famille, joie de la société
  • Marie, pleine de grâce
  • Le Sauveur est né ; vivons de foi !
  • Dieu s’engage pour la famille
  • Adorer le Seigneur
  • L’appel de Dieu prend toute notre vie
  • Le diable est perdu!
  • Nous ne sommes plus seuls
  • Dieu, c’est toi qui peux tout en nous !
  • Collaborer au souci de Dieu pour les hommes
  • Toussaint, la victoire de Dieu en nous
  • Aimer de tout son cœur