Un carême pour aimer comme Dieu
homélie du mercredi des cendres 2019
Pour nous{joomplu:92} souhaiter une bonne entrée en carême, les médias nous gavent des péchés de quelques hommes d’Église. C’est une nouvelle croix pour tous les croyants. Il ne faut pas que nous imitions leur façon de juger et de jeter le trouble. Et en même temps elle est très grave, la chute de celui à qui est confié le ministère de la sanctification, à qui il est demandé de donner Dieu. C’est le pasteur qui dévore ses brebis, comme déjà le prophète Ézéchiel l’avait dénoncé.
Être tant aimé, cela change tout !
homélie du 8e dimanche C, 3 mars 2019
Cette semaine{joomplu:372} j’ai été habité par le désir constant de vous faire part de cette grande nouvelle : nous sommes tant aimés par le Seigneur ! Ce n’est pas quelque chose d’abstrait, mais de très personnel, qui correspond à la manière dont nous sommes faits à l’intérieur.
Une force de Dieu contre le mal
homélie du 7e dimanche C, 24 février 2019
Aujourd’hui{joomplu:545} je voudrais vous faire comprendre un peu la puissance toute divine que le Christ nous invite à déployer contre le mal. Et soyons clairs tout de suite : si c’est une puissance divine, lui seul peut nous en donner la force.
Élargissons nos cœurs !
homélie du 6e dimanche de l’année C, 17 février 2017
Tous{joomplu:2} nous aspirons au bonheur. Si quelqu’un nous dit : ce que je veux, c’est être malheureux, nous lui dirons qu’il y a sûrement quelque chose qui ne va pas dans sa tête et qu’il devrait se faire soigner. Quand on est jeune on se demande comment réaliser son bonheur. Puis on s’installe un peu, et apparaît la crainte que le bonheur présent disparaisse, ou plus tard encore une résignation amère qu’il est déjà passé. Mais Dieu nous veut heureux constamment, et il a mis en nous le désir de bonheur comme un grand désir de lui, notre Père, comme une tête chercheuse pour le trouver lui.
Le Christ sur qui on peut tout miser
homélie du 5e dimanche ordinaire, 10 février 2019
Pierre{joomplu:526} connaît Jésus depuis un moment, depuis qu’André son frère l’a présenté à Jésus qu’il avait rencontré auprès de Jean-Baptiste dont il était disciple. Pierre a déjà vécu quelque temps dans l’orbite de Jésus, tout en continuant son métier de pêcheur, mais aujourd’hui est un jour particulier. Voilà le moment où Pierre devient disciple, où il est institué pêcheur d’hommes, et c’est le jour où il choisit de faire confiance et agit en ne se fiant pas du tout à ce qui est humainement prévisible, mais en se fiant uniquement à la parole du Seigneur : « avance au large et jetez vos filets pour la pêche ».
Habiter du côté de la lumière
homélie de la fête de la Chandeleur 2019
Syméon dit{joomplu:152} que le Christ est lumière pour éclairer les peuples. Comment est-il lumière ? Puisque le cours du jour et de la nuit n’a pas changé, nous comprenons qu’il s’agit d’une lumière intérieure, qui éclaire et réjouit le cœur, mais comment ?
Aujourd’hui, Dieu dans notre vie
homélie du 3e dimanche C, 27 janvier 2019
L’évangile{joomplu:151} d’aujourd’hui sonne comme un roulement de tambour. Le Fils de Dieu fait irruption dans le quotidien du monde. On va le reconnaître par ce qu’il apporte, et que les prophètes avaient vu de loin : il apporte l’extraordinaire révélation de l’amour de Dieu, il l’apporte « dans la puissance de l’Esprit Saint », et « sa renommée se répand » (Lc 4,14).
L’amour de Dieu, meilleur que tout
homélie du 2e dimanche C, 20 janvier 2019
Pour{joomplu:26} faire comprendre son amour à son peuple, Dieu avait souvent utilisé l’image du mariage : son engagement envers son peuple, c’était celui de l’époux envers son épouse. La joie de Dieu et des croyants, c’était celle des fiancés. (Is 62,5) Dieu avait montré de bonnes choses à son peuple tout au long de l’alliance avec Abraham, avec Moïse, avec les prophètes. Des choses qui préparaient la venue du Christ. Mais cette première alliance devait être dépassée, le processus de révélation de Dieu ne pouvait pas s’arrêter là. Cette première alliance était comme des noces, mais des noces où le vin vient à manquer.
le baptême qui nous sauve
homélie de la fête du baptême du Seigneur, 13 janvier 2019
Il y a quinze jour{joomplu:193} nous avons entendu les anges annoncer aux bergers qu’un enfant était né pour être le sauveur (Lc 2,11), comme ils avaient dit à Joseph qu’il sauverait son peuple de ses péchés (Mt 1,21). Devant l’enfant Jésus, personne ne pouvait se douter de la façon dont ce salut viendrait. L’évangile de cette fin du temps de Noël nous transporte 30 ans plus tard, au premier geste public de cette action de sauveur : le baptême par Jean sur les bords du Jourdain. C’est là que Dieu commence à sauver son peuple de ses péchés. Et qu’est-ce que cela veut dire ?
La grandeur de la famille
homélie de la fête de la Sainte-Famille 2018
Lorsqu’on fait un sondage{joomplu:530} sur les valeurs des gens, la famille arrive très souvent en tête. Et pourtant, rarement comme de nos jours la famille a été soumise à des épreuves qui la menacent et risquent de la faire couler. Pourquoi alors défendre la famille contre tous les dangers ? Parce que — et c’est ainsi que je résumerai les lectures de ce jour — elle nous permet ni plus ni moins que de devenir quelqu’un, devant les hommes et devant Dieu, un protagoniste de l’avenir, un habitant du ciel.
Un nouveau regard sur notre vie
homélie du jour de Noël 2018
La science contemporaine{joomplu:155} nous donne de nouveaux indices de la grandeur de Dieu. Il y a 100 ans, à l’époque où des scientifiques croyaient que la science balaierait la religion, on ne savait pas encore à quel point l’univers était gigantesque1. Aujourd’hui, penser à sa taille ou à son âge donne le tournis. La dimension de l’univers est proprement inimaginable tant elle est grande. On en tire alors argument pour dire : si nous sommes si petits dans cet univers si vaste, c’est sûrement que nous sommes là par hasard, que la vie humaine n’a aucune signification particulière.